mardi 13 octobre 2015

Un peu de mémoire : Quelle différence entre 1789 et DAESH


Il est étonnant que nous ayons oublié qu’en 1793  et 1794 durant la terreur les révolutionnaires ont  coupé des têtes en les mettant en scène avec la guillotine. La raison était la mise en place de la démocratie avec la chute de la monarchie.
Quelle différence avec les mises en scène des décapitations ? Rien une même origine la perversion de l’humain dominée par ses folles croyances !!!
Dans le même temps, associant la monarchie et le pouvoir de l’Eglise, les révolutionnaires ont détruit quantité de patrimoine de l’humanité en détruisant des Eglises, en décapitant les statues.
Quelle différence avec aujourd’hui quand des temples manifestation de l’idolâtrie  sont détruits. Aucune !!! Pourquoi s’en offusque-t-on ?
Les premiers ont été faits pour établir la dictature de la démocratie, de la libre pensée et de la liberté d’expression
Les seconds sont là pour rétablir l’ordre entre la primauté de la divinité, origine de l’humanité et l’homme son serviteur qui doit reconnaître son humilité et sa soumission à la transcendance
Où est le problème ?
Quand la peur de l’autre et le refus de sa différence remet en cause ses croyances, rien n’arrête la production de l’angoisse qui naît de la crainte de voir disparaître ce qui fait l’origine du sens de vie.
La  solution ?
Travailler au renforcement de l’identité des acteurs permettant de se libérer de la force des valeurs et des croyances.
Celles qui sont le mieux placées pour faire ce travail sont bien celles qui mettent au monde leurs enfants qu’elles ne peuvent voir mourir sous leur yeux sans en éprouver une souffrance même si elles ont été endoctrinées pour que leurs enfants soient les martyres de la cause qui les emprisonne.
La nuit la mère même la plus endoctrinée pleure son enfant que la journée elle a exhorté à combattre pour la cause à défendre.
Les thérapeutes du social (emballé dans la course folle de l’idolâtrie de sa croyance) ont à se tourner vers les mères et vers leur souffrance celle qui naît de leur conflit intra psychique de mère et de femme.
Une femme qui n’est pas mère peut envoyer au combat les enfants des autres et elle-même aller se battre au côté des hommes. Une mère n’est plus la même femme.

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